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Les Clés de la RGAA 4.0 pour une Accessibilité Réussie

Découvrez les clés de la RGAA 4.0 pour une accessibilité réussie. Optimisez la conformité RGAA et améliorez l'expérience des utilisateurs dès maintenant!

Vous cherchez à rendre votre site web public ou associatif plus inclusif et à respecter les exigences de la rgaa 4.0 conformité accessibilité? Vous n’êtes pas seul: de plus en plus de mairies, de communautés de communes et d’associations cherchent à se mettre en conformité avec le Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA) pour mieux servir leurs usagers. Au-delà d’une simple obligation légale, il s’agit avant tout d’améliorer concrètement l’expérience de chaque visiteur, en particulier celles et ceux qui utilisent des technologies d’assistance ou qui ont des besoins spécifiques.

Dans cet article, nous allons explorer les points clés d’une approche RGAA 4.0 réussie. Vous découvrirez pourquoi la version 4.1 a simplifié certaines distinctions, ce que cela signifie pour le contrôle de vos contenus, et comment superviser pas à pas le respect des 106 critères (et plus de 200 tests) en lien avec l’accessibilité numérique. Nous aborderons aussi des sujets concrets: comment adapter vos contenus éditoriaux, comment tester les composants JavaScript avec un lecteur d’écran, et quand vérifier la mise en œuvre de la norme EN 301-549 pour les applis mobiles. Vous verrez qu’avec une méthode claire, il est tout à fait possible d’intégrer durablement l’accessibilité dans vos process, même si votre équipe est restreinte.

Le RGAA 4 est publié sous l’égide des ministères chargés du numérique et du handicap [1], et sa mise à jour en 2019 (complétée en avril 2023) a pour objectif de proposer un cadre commun à toutes les entités publiques. S’il y a quelques années encore, on hésitait souvent à s’engager dans un audit complet de conformité par crainte du temps et du budget à y consacrer, la réalité est qu’une démarche d’accessibilité bien menée vous fera gagner en efficacité éditoriale. Vous anticipez en effet les plaintes ou difficultés d’usagers, tout en respectant les réglementations: un double avantage en termes de réputation et de tranquillité d’esprit.

Nous avons rassemblé ci-dessous huit points clés pour informer votre démarche, faciliter la mise en œuvre technique, et garantir que votre site répond aux attentes de vos administrés, y compris les plus exigeants. Que vous envisagiez un audit formel ou que vous vouliez améliorer votre site sur la durée, ces stratégies peuvent vous aider à franchir chaque étape sereinement. À la fin, vous trouverez une foire aux questions avec cinq interrogations fréquentes sur la conformité RGAA, afin de répondre aux doutes courants et de vous accompagner vers un site plus accessible pour toutes et tous.

1. Clarifiez les fondamentaux du RGAA 4.0

Avant d’entrer dans les critères techniques, commencez par bien comprendre ce qu’est le RGAA 4.0 et pourquoi son adoption est cruciale. Le RGAA, ou Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité, s’aligne sur les normes internationales WCAG, tout en les adaptant au cadre français. Sa vocation est de vous permettre de rendre votre site internet (ainsi que d’autres supports numériques) utilisable par les personnes souffrant de divers handicaps, qu’il s’agisse de déficience visuelle, auditive, motrice ou cognitive.

  • Publication et mise à jour: Le RGAA 4 a été publié officiellement le 16 septembre 2019 et a bénéficié de correctifs et de précisions jusqu’en avril 2023 [1]. En pratique, on parle fréquemment de RGAA 4.0 pour désigner une étape-clé dans l’évolution du référentiel, même si la version actuelle est la 4.1.
  • Priorité à l’utilisateur: Au-delà de la conformité légale, la logique profonde du RGAA est de replacer l’utilisateur au centre de votre démarche. Vous identifiez les obstacles majeurs et vous les éliminez pour permettre à chacun d’accéder de manière fluide à l’information dont il a besoin.
  • Périmètre d’application: Le RGAA s’applique en premier lieu aux sites publics et assimilés, mais toute structure peut s’inspirer de ce référentiel pour offrir une meilleure expérience. Les associations subventionnées et opérant avec des marchés publics y trouvent un cadre rassurant pour organiser leur audit et définir les priorités d’action.

Clarifier dès le départ ces bases vous aide à obtenir l’adhésion de votre équipe. Lorsque vous expliquez que l’accessibilité n’est pas une contrainte, mais un levier de satisfaction et de performance, vous donnez du sens à la démarche. Cette posture positive facilitera la collaboration de tous les acteurs: développeurs, chargés de communication, rédacteurs, ou encore responsables administratifs.

2. Maîtrisez les 106 critères clés

Le RGAA 4.0 (et sa version 4.1) comporte 106 critères que vous devez respecter pour assurer la conformité de vos contenus et services numériques [2]. Chacun de ces critères est assorti de tests concrets. À première vue, ce volume peut sembler décourageant, mais il constitue une structure solide pour votre feuille de route.

  • Regroupement de critères: Ceux-ci couvrent des aspects tels que la structure HTML, l’utilisation des couleurs et contrastes, la hiérarchie des titres et la transcription des médias (sons et vidéos). Il s’agit de garantir que personne n’est exclu à cause d’un design inadapté.
  • Méthodologie de test: Pour chaque critère, plusieurs tests sont généralement requis (au total, environ 2,5 tests par critère). Vous êtes invité à évaluer la conformité de chacune de vos pages ou de vos gabarits de pages. Le principe demeure simple: si vous échouez à un test, vous devez ajuster le code ou le contenu jusqu’à ce que tout le critère soit validé.
  • Suppression des niveaux A et AA: Une spécificité de la version 4.1 est la suppression de la distinction entre les niveaux A et AA. Désormais, toutes les règles sont obligatoires, ce qui peut motiver une démarche plus exhaustive, mais qui clarifie aussi le niveau d’exigence attendu.

Prenez le temps de planifier votre contrôle en amont. Certaines structures préfèrent réaliser un audit partiel pour cibler les pages les plus stratégiques en premier, tandis que d’autres font un audit global pour toutes les pages. Dans les deux cas, une planification claire vous évite la dispersion et vous aide à prioriser les tâches. Vous pouvez par exemple commencer par un lot de pages critiques (inscription en ligne, page d’accueil, actualités, contact) et généraliser ensuite les bonnes pratiques à tout le site.

3. Adaptez votre contenu éditorial

Respecter le RGAA 4.0 implique aussi de repenser votre manière de produire et de publier des contenus. Cette étape est cruciale, puisque même un site techniquement conforme peut devenir inaccessible si les textes, images et vidéos ne sont pas structurés ou décrits correctement.

  • Rédaction inclusive: Pensez à rédiger des textes clairs, structurés et dépourvus de jargon inutile. Les lecteurs d’écran ont besoin de titres hiérarchisés (H1, H2, H3…) pour naviguer efficacement. Même si votre public est habitué à un certain lexique, veillez à expliquer les termes où c’est nécessaire, en particulier dans les zones critiques (formulaires, instructions, éléments de navigation).
  • Textes alternatifs: Pour chaque image, prévoyez un texte alternatif (attribut alt) qui décrive la fonction ou la signification de l’image. Il s’agit là d’une exigence incontournable pour les internautes souffrant d’une déficience visuelle. Évitez les alt du type “image” ou “photo”, insuffisants. Donnez l’essentiel: “Graphique montrant l’évolution du taux de conformité de la mairie sur 12 mois”, par exemple.
  • Sous-titres et transcriptions: Les vidéos et bandes sonores doivent idéalement inclure des sous-titres ou une transcription textuelle pour les personnes malentendantes ou sourdes. Plusieurs solutions logicielles existent, mais vérifiez la qualité et la synchronisation précise entre l’audio et le texte.

Adopter ces meilleures pratiques éditoriales au quotidien peut, au début, vous sembler fastidieux, notamment si vous n’avez pas de responsable dédié à l’accessibilité. Cependant, vous verrez rapidement que c’est un gain. Les visiteurs comprennent mieux vos contenus, y compris ceux qui ne présentent pas de handicap. De plus, le taux de plaintes diminue et vous améliorez votre image auprès d’un large public sensible aux questions d’inclusion.

4. Testez avec des technologies d’assistance

L’une des spécificités du RGAA 4.0 (et de la version 4.1) est la nécessité de vérifier concrètement le rendu de vos pages avec des technologies d’assistance. En effet, certains scripts JavaScript ou usages d’ARIA peuvent se révéler inopérants si vous ne les testez pas directement avec un lecteur d’écran ou des aides techniques.

  • Outils conseillés: NVDA et JAWS sont parmi les lecteurs d’écran les plus utilisés sur Windows. VoiceOver est répandu sur macOS ou iOS. Screen readers, plages braille, loupe d’écran… Il existe une variété d’approches, et les critères RGAA vous invitent à tester vos composants critiques avec au moins quelques-uns d’entre eux.
  • Simulateurs de handicaps: Vous pouvez aussi recourir à des extensions de navigateur simulant divers handicaps (daltonisme, baisse de la vision, etc.). Même si ces outils ne remplacent pas les vraies conditions d’utilisation, ils vous aident à détecter rapidement des problèmes de couleurs ou de contrastes.
  • JavaScript et accessibilité: Certains tests RGAA exigent de valider que vos composants d’interface en JavaScript réagissent correctement à la navigation clavier, aux raccourcis, ainsi qu’aux retours vocaux. La logique behind-the-scenes doit être compatible avec les screen readers. Veillez à consulter la bibliothèque de référence ARIA pour éviter les conflits ou lacunes dans vos attributs aria-live, aria-label, aria-expanded, etc. [3]

Compléter ces tests demande de la rigueur, mais c’est indispensable pour relever des défauts qui ne sont pas visibles au simple regard d’un développeur voyant. Les tests manuels sont complémentaires aux validations automatiques. Ces dernières peuvent vous donner un premier diagnostic, mais seules des vérifications poussées avec du matériel d’assistance garantissent la fiabilité de votre démarche.

5. Tenez compte des mises à jour continues

Le RGAA est évolutif, car les technologies du web et les normes internationales (WCAG) changent avec le temps. On observe déjà une version 4.1, publiée dès 2021, et des mises à jour successives pour intégrer de nouveaux standards ou préciser certains tests. Cela implique que même si vous êtes à jour aujourd’hui, vous devrez peut-être adapter vos sites de nouveau demain.

  • Périodicité de trois ans: En l’absence de mise à jour officielle du RGAA pendant 3 ans, vous devez éventuellement créer des tests complémentaires pour les nouvelles technologies utilisées sur votre site. Par exemple, si vous intégrez un framework JavaScript de dernière génération, assurez-vous que les règles actuelles du RGAA le prennent en compte.
  • Suivi régulier: Instituez une revue d’accessibilité tous les six à douze mois, surtout si vous publiez fréquemment (articles, événements, formulaires, extensions). Vérifiez les principaux changements législatifs ou normatifs. Votre taux de conformité pourrait baisser sans que vous vous en rendiez compte, simplement parce que de nouvelles règles ou clarifications sont entrées en vigueur.
  • Communication transparente: Tenez vos usagers informés quand vous effectuez des ajustements. Si vous modifiez la taille de police, les contrastes ou la navigation, expliquez brièvement pourquoi. Afficher une démarche de transparence sur l’accessibilité renforce votre crédibilité et prouve que vous prenez cet aspect au sérieux.

N’oubliez pas de mentionner sur votre site la déclaration d’accessibilité, en y reflétant vos progrès et en proposant un moyen de contact pour signaler des difficultés. Ce document est obligatoire pour la plupart des entités du service public, et il vous aide à centraliser les questions, ce qui est un atout pour un pilotage plus efficace.

6. Optimisez l’usage d’ARIA

Le RGAA 4.0 souligne l’importance d’utiliser correctement les attributs ARIA (Accessible Rich Internet Applications), qui permettent de fournir aux technologies d’assistance des informations sur la structure et l’état des éléments interactifs d’une page. Vous pouvez ainsi “décrire” et “communiquer” plus finement le rôle d’un bouton, d’un onglet ou d’un modal, afin qu’un lecteur d’écran le restitue correctement.

  • Gestion des rôles: Définissez les rôles (role= »button », role= »dialog », etc.) de manière cohérente avec la nature de l’élément visuel. Cela aide les personnes naviguant en mode vocal ou clavier à comprendre comment interagir avec l’élément.
  • État et propriétés: Les attributs comme aria-expanded, aria-checked, aria-required indiquent l’état d’un composant: déplié ou non, coché ou non, obligatoire ou non. Ils doivent être mis à jour dynamiquement si votre interface évolue au clic ou au clavier.
  • Bonnes pratiques: Évitez de surcharger vos balises avec trop d’attributs ARIA. Recourir à ARIA à tort et à travers peut générer des conflits ou des ambiguïtés. Dans la mesure du possible, utilisez d’abord un HTML sémantique (bouton, section, nav, etc.), puis ARIA vient compléter là où le langage HTML ne suffit pas.

La mise en place d’ARIA n’est pas toujours triviale, car vous devez vous assurer qu’un attribut ARIA corresponde effectivement au comportement de votre script. Avant chaque mise en ligne, prenez le temps de faire des tests réels, notamment avec un lecteur d’écran. Cela vous permettra, par exemple, de vérifier si un utilisateur aveugle comprend clairement qu’il a affaire à un bouton qui déclenche un panneau latéral.

7. Élargissez la conformité au mobile

Le RGAA 4.1 ne couvre pas encore par défaut les applications mobiles natives, ni les progiciels et le mobilier urbain numérique, qui relèvent plutôt de la norme EN 301-549 V2.1.2 [2]. Toutefois, si vous savez que votre public consulte votre site massivement sur smartphone ou tablette, veillez déjà à y appliquer les principes du RGAA 4.0. En pratique, la plupart des recommandations sur le code HTML, la hiérarchie de titres, les contrastes et la navigation par clavier s’appliquent aussi à la conception responsive.

  • Responsivité: Assurez-vous que votre site reste parfaitement lisible sur un écran de petite taille. Les blocs de contenu doivent se redimensionner correctement, et il doit être possible de zoomer, pincer, ou scroller sans perdre d’éléments importants.
  • Navigation tactile: Les boutons ou liens doivent être suffisamment espacés pour être actionnés au doigt. Quand la densité d’information est trop élevée, vous pénalisez les personnes à dextérité réduite ou celles utilisant simplement un petit écran.
  • Expérience fluide: Des éléments comme l’ajout d’étiquettes (labels) pour chaque champ de formulaire demeurent valables sur mobile. Vérifiez la cohérence des libellés en orientation paysage et portrait.

Si vous proposez une application mobile compagnon, sachez que la mise en accessibilité de vos contenus dépassera le cadre du RGAA 4.0. Vous devrez vous référer à d’autres référentiels (EN 301-549, par exemple) ou engager un travail approfondi avec des testeurs handicapés. Anticiper ces contraintes évite ensuite de devoir tout redévelopper, surtout quand les usagers s’habituent déjà à utiliser votre plateforme.

8. Collaborez avec des spécialistes

Rendre un site accessible est avant tout un travail d’équipe, et cela peut nécessiter des compétences pointues, surtout pour diagnostiquer les aspects techniques et mener des tests poussés. Ne vous isolez pas: s’entourer de partenaires spécialisés ou d’agences compétentes vous fera gagner un temps considérable, tout en vous assurant un résultat conforme.

  • Choisir une agence experte: Pour des projets complexes ou de grande envergure, vous pouvez faire appel à des acteurs comme Coqpit, qui développe des sites web sur mesure depuis 2016, compte une équipe d’environ 20 spécialistes et a déjà aidé plus de 400 clients. Avoir un partenaire qui maîtrise les exigences RGAA vous permet de déployer plus vite les ajustements nécessaires.
  • Impliquer des testeurs en situation de handicap: Si vous pouvez inclure des personnes aveugles, malvoyantes ou sourdes dans votre phase de recette du site, vous obtiendrez un retour direct sur la réalité de l’usage. Les tests en conditions réelles valent souvent plus que de simples vérifications automatiques.
  • Discussum technique et partage d’expérience: Quand vous travaillez avec des développeurs ou consultants en accessibilité, demandez-leur des rapports clairs, comprenant des exemples concrets à corriger. Vous progresserez plus rapidement si vous savez précisément comment votre code doit évoluer.

Financer de telles prestations peut sembler un obstacle, mais dans le cas d’appels d’offres ou de marchés publics, la question de l’accessibilité est devenue un impératif. Investir dans un site accessible est souvent moins coûteux que faire face à des plaintes ou à des mises en demeure ultérieures. Vous pourrez ainsi mesurer un meilleur taux de conformité et un recul des plaintes usagers, ce qui valorisera votre démarche.

Faites un bilan progressif

Vous vous en apercevez: une démarche RGAA 4.0 ne se boucle pas en une semaine, surtout s’il s’agit de corriger un site existant incluant de nombreux formulaires et contenus. C’est un processus à long terme, où chaque correctif vous rapproche de l’objectif: un service numérique réellement inclusif et respectueux des obligations légales.

Commencez par un état des lieux honnête. Identifiez les points critiques et fixez-vous un plan d’action:

  1. Sélectionnez quelques pages prioritaires à mettre en conformité.
  2. Définissez les délais, les ressources et l’ordre des interventions (techniques, rédactionnelles, graphiques).
  3. Mettez en place une routine de tests, aussi bien automatiques que manuels.
  4. Formez ou sensibilisez vos équipes. Proposez-leur de simples exercices, comme tester la navigation clavier pour chaque formulaire.
  5. Capitalisez sur vos progrès et communiquez vos avancées régulièrement.

En cours de route, n’hésitez pas à consulter d’autres ressources et retours d’expérience. Vous pouvez, par exemple, en apprendre davantage sur la mise en conformité via le rgaa 4, qui propose un découpage détaillé des critères et des conseils pratiques pour chaque étape. Les mises à jour et retours officiels du Gouvernement sont également précieux pour suivre les évolutions et bonnes pratiques.

L’accessibilité devient alors bien plus qu’une obligation: c’est un atout stratégique pour votre structure. Vous améliorez votre image institutionnelle, vous optimisez la qualité de service, et vous montrez à vos usagers que vous tenez vraiment compte de leurs besoins. Avec ces clés en main, vous pouvez aborder la conformité RGAA 4.0 avec confiance.


F.A.Q

  1. Qu’est-ce que la déclaration d’accessibilité et quand la publier?
    La déclaration d’accessibilité est un document obligatoire pour la plupart des entités publiques, qui expose votre niveau de conformité au RGAA. Vous devez l’afficher sur votre site web afin d’expliquer où vous en êtes et comment vous comptez améliorer l’accessibilité. Idéalement, vous la publiez après un premier audit, puis vous la mettez à jour dès que vous progressez.

  2. Que se passe-t-il si mon site n’est pas conforme?
    Vous risquez d’être signalé par des usagers en situation de handicap ou leurs associations. Vous pouvez aussi faire l’objet d’un contrôle administratif, et dans les cas extrêmes, de sanctions financières. Au-delà des risques juridiques, cela se traduit souvent par une mauvaise image et des plaintes récurrentes, d’où l’importance d’agir tôt.

  3. L’accessibilité profite-t-elle vraiment à tous les utilisateurs?
    Oui. Nombre de bonnes pratiques RGAA (textes clairs, meilleurs contrastes, structure soignée) rendent la navigation plus fluide pour chaque internaute, quelle que soit sa situation. Les outils de recherche automatique, par exemple, valorisent également un code HTML bien organisé, ce qui a des répercussions positives sur votre référencement naturel.

  4. Comment tenir compte des évolutions de la norme RGAA?
    Le plus simple est de consulter régulièrement les sites officiels, tels que République Française ou Gouvernement – Accessibilité numérique. Vous pouvez aussi vous abonner à leurs lettres d’information. Si vous travaillez avec un partenaire expert, il vous tiendra au courant des modifications importantes et vous aidera à faire les ajustements nécessaires.

  5. Pourquoi passer par une agence spécialisée comme Coqpit?
    Si vous n’avez pas en interne les ressources ou compétences pour traiter les critères d’accessibilité, un prestataire spécialisé vous fera gagner du temps et réduira le risque d’erreurs. Coqpit dispose d’une équipe dédiée et a déjà travaillé sur de nombreux projets conformes au RGAA, ce qui facilite le dialogue et l’implémentation pratique des correctifs.

En suivant ces étapes et en restant à l’écoute des évolutions du RGAA 4, vous serez mieux armé pour assurer un niveau élevé de rgaa 4.0 conformité accessibilité sur votre site. Vos usagers, votre équipe et votre réputation en bénéficieront, tout en mettant en lumière votre engagement pour un service public ou associatif plus inclusif.

References

  1. (République Française)
  2. (Gouvernement – Accessibilité numérique)
  3. (Gouvernement)