Découvrez notre guide RGAA pour rendre votre site accessible en toute simplicité. Boostez votre conformité et améliorez l'expérience utilisateur dès maintenant!
Bienvenue dans ce guide RGAA qui a pour objectif de rendre votre site web accessible à tous, y compris aux personnes en situation de handicap. Dans le secteur public et associatif, l’accessibilité numérique n’est pas simplement une contrainte réglementaire. Elle améliore l’expérience de vos usagers et démontre votre engagement citoyen envers l’inclusion. Vous allez découvrir, pas à pas, comment respecter les exigences du RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité) et pourquoi cette démarche peut se révéler un véritable atout pour votre collectivité ou votre association.
Comprendre le RGAA
Le RGAA est un ensemble de règles visant à rendre un site plus lisible, compréhensible et navigable pour tous, notamment pour les personnes souffrant d’un handicap visuel, auditif, moteur ou cognitif. En tant que chargé de communication au sein d’une mairie ou d’une association, vous jouez un rôle clé pour offrir un accès équitable à l’information publique.
Qu’est-ce que le RGAA ?
Le RGAA, ou Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité, est la norme française d’accessibilité numérique. Il s’appuie sur les standards internationaux WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) afin de définir un ensemble de critères techniques et de tests. Selon le site officiel [1], vous y trouverez 106 critères répartis sur plusieurs thèmes (structure du code, images, formulaires…).
Quelques points importants à retenir :
- Chaque critère vise à garantir une accessibilité optimale pour différents types de handicaps.
- La version 4.1, publiée en 2021 et actualisée en 2023, unifie les niveaux A et AA, rendant tous les critères obligatoires.
- Les tests associés à chaque critère vous permettent de vérifier point par point la conformité de votre contenu web.
Si vous n’avez jamais entendu parler du RGAA ou si vous ne l’avez jamais mis en pratique, ne vous inquiétez pas. Ce guide RGAA vous guidera pas à pas dans la mise en conformité de votre site, depuis l’audit jusqu’au déploiement des améliorations.
Pourquoi est-ce essentiel pour votre collectivité ou association ?
Dans le secteur public et associatif, la transparence et la facilité d’accès à l’information sont cruciales. Une personne aveugle peut avoir besoin d’un lecteur d’écran pour comprendre le contenu de votre dernier compte-rendu du conseil municipal. Une personne malvoyante peut avoir besoin d’un mode de contraste élevé pour naviguer sur votre portail. Sans une bonne accessibilité, vous risquez :
- D’exclure une partie de la population de vos services.
- De recevoir des plaintes d’usagers mécontents.
- De ne pas atteindre le taux de conformité exigé par la réglementation.
En plus, respecter le RGAA peut améliorer :
- La visibilité de vos contenus sur les moteurs de recherche.
- La crédibilité de votre administration ou de votre association.
- L’efficacité des tâches réalisées en ligne (démarches administratives, formulaires d’inscription…).
Les retombées sont tangibles sur votre image auprès du public et sur vos indicateurs clés (KPI), comme les plaintes usagers ou le trafic sur votre site.
Respecter la version 4.1
La version 4.1 du RGAA, publiée en février 2021 et mise à jour depuis, unifie tous les critères d’accessibilité en un socle obligatoire, sans distinction de niveaux. Il vous faudra donc prendre en compte tous les points listés dans le référentiel, parfois techniques, souvent éditoriaux.
Principales évolutions de la 4.1
Par rapport aux anciennes versions, le RGAA 4.1 :
- Supprime la séparation entre les niveaux A et AA, imposant à tous les sites de respecter l’ensemble des exigences.
- Clarifie certains critères pour limiter les interprétations ambigües.
- Élargit le champ des tests pour couvrir des technologies plus récentes, notamment les composants JavaScript et ARIA [2].
Le référentiel inclut aussi un cadre évolutif. Si, dans un délai de 3 ans, le RGAA n’est pas mis à jour pour intégrer de nouveaux standards, des tests complémentaires peuvent être ajoutés pour couvrir des fonctionnalités plus récentes [3].
Ce qui est désormais obligatoire
Tous les critères de la version 4.1 sont réputés obligatoires. Vous êtes peut-être familier de l’approche WCAG avec des niveaux A, AA ou AAA. Aujourd’hui, le RGAA 4.1 se veut complet, et vous ne pouvez plus cibler un palier minimal : il faut viser une conformité totale au référentiel en vigueur. Cela signifie par exemple :
- Traiter la structure sémantique de vos pages HTML pour faciliter la navigation par clavier ou lecteur d’écran.
- Proposer une alternative textuelle à chaque média (image, vidéo, audio).
- Rendre compréhensible chaque formulaire, déclarer correctement les champs et les erreurs.
Si vous voulez en savoir plus sur la quatrième version du référentiel, vous pouvez consulter notre ressource dédiée à rgaa 4.
Tester et évaluer votre site
Pour vous assurer du respect du RGAA, vous devez évaluer régulièrement votre site. Cette étape peut sembler intimidante, mais le référentiel fournit un mode opératoire clair.
Les 106 critères en pratique
Chaque critère RGAA renvoie à une règle de conception. Par exemple, un critère peut exiger que toutes les images porteuses d’information aient un attribut alt pertinent. Un autre critère se rapporte à la hiérarchie de titres (h1, h2, h3…) pour la bonne structuration de la page. Pour chaque critère, vous disposez :
- D’une description du résultat attendu.
- De plusieurs tests à effectuer (en moyenne 2,5 tests par critère).
- D’exemples de réussite ou d’échec pour éclairer la mise en œuvre.
Les tests peuvent être manuels, via un lecteur d’écran ou un navigateur spécifique. Certains aspects se vérifient aussi par analyse de code. L’important est de suivre scrupuleusement la méthodologie, souvent répertoriée directement sur le site officiel [3].
Méthodes d’évaluation
Vous pouvez procéder de différentes manières :
- Faire un audit complet en passant en revue tous les critères, page par page.
- Utiliser des outils d’analyse automatique qui détectent une partie des erreurs (balises manquantes, contraste insuffisant…).
- Organiser des tests utilisateurs, notamment avec des volontaires en situation de handicap visuel ou auditif.
Chacune de ces méthodes a ses avantages. L’essentiel est de combiner des approches manuelles et automatisées pour obtenir une vision exhaustive de l’accessibilité de votre site.
RGAA et normes internationales
Le RGAA se nourrit des WCAG (Web Content Accessibility Guidelines), référentiel international. Il s’adapte aussi aux spécifications EN 301-549 pour certains domaines précis.
WCAG et référence EN 301-549
- Les WCAG : ces lignes directrices sont élaborées par le W3C. Elles servent de base à de nombreux référentiels nationaux.
- L’EN 301-549 : cette norme européenne couvre notamment les applications mobiles et certains formats non web. D’après la documentation [3], dès lors que vous développez une application native, il est plus pertinent de viser la conformité EN 301-549 V2.1.2.
Si votre projet web inclut des fonctionnalités complexes ou touche plusieurs supports (sites, applis mobiles, bornes interactives), vous devrez peut-être croiser ces différentes normes pour assurer une cohérence d’ensemble.
Pourquoi aligner RGAA avec les standards ?
Aligner votre démarche sur ces standards internationaux renforce :
- L’assurance que vos contenus seront accessibles quel que soit le pays ou la langue.
- La pérennité de vos investissements. Vous évitez de devoir tout réviser lorsque la réglementation évolue.
- Votre crédibilité en tant qu’acteur public ou associatif.
En clair, le RGAA n’est pas un simple exercice franco-français. C’est un gage de qualité pour tous vos usagers, y compris à l’international.
Adopter une stratégie d’accessibilité
Rendre votre site accessible ne se limite pas à cocher mécaniquement des cases. En réalité, vous aurez besoin d’une stratégie globale, couvrant l’audit initial, la mise en conformité et la maintenance dans la durée.
Mettre en place un audit
Avant de lancer toute refonte, commencez par un audit. Celui-ci vous indiquera :
- Où sont vos principaux manquements d’accessibilité (contrastes, absence de balises alt, inscriptions maladroites…).
- Les points les plus critiques à corriger en priorité.
- Une estimation de la charge de travail.
Vous pouvez réaliser l’audit en interne si vous avez les compétences, ou faire appel à un prestataire spécialisé. Coqpit, par exemple, est une agence qui accompagne depuis 2016 différents clients (plus de 400 à ce jour) dans leurs projets web [4]. Leur équipe de 20 développeurs sait prendre en compte l’accessibilité dès la conception ou la refonte d’un site.
Former votre équipe
Même si vous externalisez l’audit, une sensibilisation de votre équipe est essentielle. Vous (et vos collaborateurs) devez comprendre :
- Les bonnes pratiques éditoriales (formatage des titres, rédaction d’alternatives textuelles…).
- Les règles de design inclusif (contraste, choix des couleurs, ergonomie…).
- L’importance de tester les contenus avant publication (lecture par synthèse vocale, vérification du ratio de contraste…).
Coqpit propose, en plus de ses prestations, des formations adaptées aux PME et collectivités [4]. C’est un bon moyen de vous rendre autonome sur les questions d’accessibilité et d’initier votre équipe aux fondamentaux de la conception inclusive.
S’appuyer sur l’expertise d’une agence
Si vous manquez de temps ou de ressources, confiez la mise en conformité RGAA à une agence expérimentée. Vous profiterez :
- De l’expertise technique : un intégrateur connaît les balises ARIA, la structuration sémantique, etc.
- D’un accompagnement dans la durée : après la refonte, il faudra faire évoluer le site et l’audit.
- D’un soutien sur les marchés publics : si vous gérez un appel d’offres, vous avez besoin de garanties solides pour le respect du RGAA.
Coqpit, par exemple, a déjà aidé des PME, des grandes entreprises et des associations subventionnées à réussir leur transformation digitale. Les témoignages de clients comme Melrose Barbers ou VM I.T. BUSINESS SOLUTIONS soulignent le professionnalisme et la qualité de leurs équipes [4].
Gérer la charge éditoriale
La principale objection que vous pourriez avoir en tant que chargé de com ou digital, c’est la charge éditoriale supplémentaire. Comment respecter les critères d’accessibilité sans mobiliser en permanence toutes vos ressources ?
Méthodes pour simplifier le processus
Voici quelques bonnes pratiques :
- Créez des gabarits accessibles : une fois vos modèles de pages testés et validés, vous assurez une base conforme pour toutes vos futures publications.
- Automatisez ce qui peut l’être : certains outils vérifient automatiquement la présence d’un attribut alt ou indiquent si le ratio de contraste est insuffisant.
- Mettez en place un guide de style interne : stipulez clairement les règles (titres hiérarchisés, textes alternatifs, longueur maximale des descriptions…).
Résultat : vous anticipez les écueils au lieu de tout corriger rétroactivement, ce qui réduit considérablement les coûts et efforts à long terme.
Exemples de bonnes pratiques
- Intégrer une phase de relecture avant chaque mise en ligne : au moins une personne vérifie si le contenu est accessible (titres, balises, mise en forme…).
- Consulter des testeurs ayant différents handicaps : leurs retours concrets sont souvent plus précieux qu’un simple examen automatique.
- Investir dans une formation continue : la réglementation et les technologies évoluent. Restez à jour pour éviter un retard trop important.
N’oubliez pas : l’accessibilité web est un processus continu, qui repose sur une vigilance quotidienne.
Impliquer vos usagers
Pour maximiser l’impact de votre démarche, vous devez écouter vos administrés ou adhérents au sein de votre association. Le RGAA implique un dialogue constructif avec votre public.
Récolter les retours
- Créez un formulaire de contact spécifique à l’accessibilité. Encouragez vos usagers à signaler toute difficulté rencontrée.
- Mettez en place un espace de discussion (forum, réseau social local) pour recueillir les suggestions d’amélioration.
- Surveillez les réseaux sociaux où les plaintes ou retours spontanés peuvent apparaître rapidement.
Si vous constatez un taux de plaintes ou de réclamations élevé, essayez de repérer un motif récurrent. Parfois, une simple faille (par exemple un bouton sans label) peut pénaliser massivement une partie de vos utilisateurs.
Répondre aux plaintes et indicateurs
En tant que chargé de com, vous avez à cœur de maintenir une bonne relation avec les usagers. Voici quelques indicateurs à suivre :
- Le nombre de réclamations liées à l’accessibilité.
- Les taux de participation en ligne (formulaires remplis, dossiers soumis).
- Le taux de conformité global au RGAA (souvent exprimé en pourcentage).
Si vous suivez ces chiffres régulièrement, vous pourrez mesurer l’impact concret de votre démarche. Une baisse de plaintes ou une hausse du taux de conformité témoigne de vos progrès. Mentionnez dans vos rapports ou bilans l’évolution de ces KPI pour justifier les efforts consentis.
Étude de cas : l’accompagnement Coqpit
Depuis sa création en 2016, l’agence Coqpit [4] a déjà accompagné plus de 400 clients. Elle s’occupe de la conception, de la refonte et de la stratégie digitale des sites web, en prenant en compte l’accessibilité dès la phase de conception.
Bénéfices pour les collectivités
- Une expertise locale : l’agence est basée à Clermont-Ferrand, en Auvergne. Si vous êtes une mairie ou une communauté de communes de la région, le contact est facilité.
- Un panel de services : création de sites vitrines, e-commerces, stratégies webmarketing, suivi de performance.
- Des formations sur mesure : l’agence ne se contente pas de livrer un site, elle forme aussi votre équipe pour que vous restiez autonome.
Le fait de confier votre projet à un partenaire déjà habitué à traiter ces problématiques vous évite bien des mauvaises surprises. Le RGAA étant une affaire de détails, la solidité de la méthode est capitale.
Témoignages clients
- Melrose Barbers explique avoir obtenu un “site très performant et un taux de conversion impressionnant” grâce à une refonte orientée résultats.
- VM I.T. BUSINESS SOLUTIONS met en avant la capacité d’analyse de l’équipe et leur réactivité.
Pour vous, l’enjeu est de bénéficier d’un accompagnement complet et d’une relation de confiance. Une fois que l’accessibilité est intégrée à votre stratégie, vous pouvez vous consacrer plus sereinement à votre mission de service public.
Conclusion
Vous le voyez, l’accessibilité numérique n’est pas un luxe optionnel. Avec le RGAA 4.1, vous disposez désormais d’un canevas solide pour garantir l’inclusion de tous vos visiteurs. Derrière la technicité apparente se cache un bénéfice humain majeur : permettre à chaque citoyen de naviguer sur votre site et d’accéder aisément à l’information.
En suivant les 106 critères du référentiel et en vous appuyant sur des partenaires compétents ou des formations ciblées, vous pouvez déployer des sites accessibles, conformes aux exigences réglementaires et adaptés aux besoins de votre public. L’investissement initial se transforme en gain de temps, de crédibilité et de satisfaction utilisateurs. Les plaintes baissent, l’adhésion augmente, et vous respectez pleinement votre mission de service envers la collectivité.
N’oubliez pas : c’est un processus évolutif. Continuez de vous former, d’actualiser vos contenus et de réaliser des audits réguliers. À chaque étape, gardez votre public au cœur de vos préoccupations. Et si vous ressentez le besoin d’être accompagné, n’hésitez pas à solliciter des professionnels comme Coqpit pour sécuriser votre démarche de bout en bout.
Foire aux questions (FAQ)
Qu’est-ce que la mise en conformité RGAA implique concrètement ?
Vous devez vérifier et adapter votre site pour qu’il respecte 106 critères regroupés dans différentes catégories (structure sémantique, images, formulaires, etc.). Chaque critère est assorti de tests concrets. Vous devez par exemple fournir des textes alternatifs pour les images informatives, organiser correctement votre code HTML et vérifier que la navigation clavier soit possible.Mon site est-il automatiquement conforme si je respecte les WCAG ?
Les RGAA s’appuient sur les WCAG, mais le RGAA 4.1 adapte ces directives au contexte français. Respecter les WCAG vous place sur la bonne voie, mais vous devrez vérifier les points spécifiques prévus par le RGAA et sa méthodologie de test. Les deux référentiels sont proches, mais pas identiques.Existe-t-il des exemptions pour les organismes publics ?
En principe, tous les sites d’organismes publics ou subventionnés doivent viser la conformité RGAA. Quelques rares exceptions existent pour les contenus archivés ou certains fichiers anciens non modifiables, mais le mieux est de vous référer aux textes officiels [3] et d’éventuellement consulter un expert.Combien de temps faut-il pour rendre un site conforme au RGAA ?
Tout dépend de la taille de votre site et de son état initial. Un mini-site avec peu de contenu peut être vérifié et corrigé en quelques semaines. Un portail complexe avec de multiples fonctionnalités demandera plus de temps, notamment pour l’audit complet et la refonte de composants essentiels.Quel est l’intérêt de faire appel à une agence comme Coqpit ?
Une agence expérimentée vous fait gagner un temps précieux. Chaque détail compte en accessibilité, et l’expertise d’une équipe spécialisée vous évite bien des erreurs. En outre, Coqpit propose aussi des formations pour vous rendre autonome. L’objectif n’est pas seulement d’être conforme aujourd’hui, mais de le rester dans la durée.
Grâce à ces réponses, vous avez désormais une vision plus claire de la mise en conformité RGAA et de ses implications concrètes. Vous êtes prêt à améliorer l’accessibilité de votre site et à renforcer la satisfaction de vos usagers. Bonne mise en œuvre !